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Goldenes Priesterjubeläum von Rektor Abbé Balaes

Entetien avec Monsieur l'Abbé Arnold Balaes

 

Comment est-vous devenu prêtres ?
Pourriez-vous expliquer comment vous avec ressenti l'appel de Dieu ?
 

L'appel s'est dessiné très tard, à la fin de la rhétorique.
J'avais un ami, et j'étais intéressé de faire la médecine avec lui.
Mais après avoir fait des tests, on avait dit, que je ferrait mieux d'aller travailler, que d'étudier.

J'avais deux ami, qui voulaient partir comme missionaires à l'étranger. A la maison, on me disait que je ne devais pas partir, que je pouvais aussi faire de la mission en Belgique. Et j'ai pensé que c'était vrai, que je pouvais faire du travail de mission ici.

C'est que je me suis décidé en fin de rhétorique de commencer mes deux années de philosophie à St. Trond.

Et puis j'ai fais quatre années de théologie à Liège avec mon service militaire (16 mois). Comme infirmier brancardier j'était entre d'autre 6 mois à l'hopital militaire
St. Laurent.

Le vicaire de Montzen m'a également marqué. Lorsque j'avais 12 -13 ans, il était pour moi un exemple, une personnalité importante.

Quel était votre parcours de prêtre ?

J'étais ordonné par Monseigneur Kerkhofs à Liège le 8.12.1957, puis vicaire à Sainte-Marie des Anges à Liège de 1957 à 1962 et à Trixhes Notre-Dame à Flémalle de 1962 à 1971. J'était curé à Chaudfontaine de 1971 à 1981 et à Blegny de 1981 à 1996.
Depuis lors, je suis retraité à Eupen au service de la communauté Sainte.Marie.

Qu'est ce qui vous a marqué dans votre vie?

En 1984, lorsque j'étais à Blégny nous avons fini de constuire l'église. Il nous manquait 1.250.000 frs (.......€) et une centaine de personnes s'est mobilisé pour faire une énorme francy-fair avec des stands, des diner, souper, des jeux etc. En deux jours l'argent était entré.
C'était magnifique, on sentais la chaleur humaine, la communication.

Dans ma première paroisse, Sainte Marie des Anges, j'ai beaucoup travaillé avec les scouts. Er puis il y avait encore une association de St. Vincent de Paul, qui venait en aiude aux plus démunis.
Et puis il y avait encore le catéchisme, les confirmations ...
Le dimanche il y avait 6 messes et on devait être présent à tous les messes. Il y avait le curé et deux vicaires. Deux s'occupaient de la messe et le troisième était au confessional. A l'époque il n'avait pas encore les laiques qui aidaient.
En ce moment, on rendait encore visite à tous les paroissiens, ce que aujourd'hui, on ne sait plus faire. Jr usis aller voir presque tous les paroissiens à Chaudfontaine et à Blegny.

Avec le patronage (le pratro) à Trixhes nous avons construit une école pour les enfants avec l'aide des "compagnons bâtisseur". On faisait du ciment, on portait les biques, des bloques de pierres...

Lorsque j'étais petit, j'habitais avec mes parents et ma soeur à Montzen. Mon père travaillait au Chemin de fer à Montzen et nous avions eu peur de travailler pour les Allemands. C'est pourquoi nous sommes parti habiter à Verviers et mon père travaillait alors au chemin de fer à Liège.

Après la guerre, en 1945, nous sommes revenus à Montzen. Lorque les américains ont bombardé Montzen, j'étaiss là avec la mère et ma soeur.
Notre maison n'a pas été touchée. Pendant la guerre, notre maison a été occupée par des SS allemands.

 

Ou se trouve l'église aujourd'hui ?

Ce n'est plus comme avant, où on nous inculcaitdans le sens du catéchisme "tu dois gagner ton ciel, ton salut", "Tus dois faire ceci, tu dois fais cela, tu ne peux pas faire ceci, yu ne peux pas faire cela".
Aujord'hui les questions restent, je ne peux pas faire n'importe quoi, mais je dois le faire en tant que chrétien avec les autres, plus tout seul. On n'est pas chrétien tout seul. Le salut nous est donné. Il faut maintenant travailler en communion avec les gens. Tout le monde fais un peu à sa manière, on a difficile de se mettre en communion les uns les aux autres pour réaliser quelque chose. On ne peux plus être chrétien comme avant, maintenant, on doit être chrétien ensemble. Er c'est peut-être en ce moment qu'on aura des vocations. Il y a maintenant beaucoup trop d'individualisme. On ne doit plus venir à la messe pour remplir un devoir. On viens à la messe parce que on a rencontré une personne, qu'on aime bien, et qui s'appelle Jésus-Christ. L'important de la religion, c'est de rencontrer quelqu'un qui est venu et adhérer à cette personne qui s'appelle Jésus. Et cela, je crois, qu'on n' pas encore compris. Il s'agit d'une relation de coeur, et c'est cela, qui est le gros problème de l'église aujourd'hui.
Et comment retouver ça? C'est pas facile.

 

Quels sont vos hobbys?

J'aime bien la musique classique, surtout Bach, qui a fait une musique très priante.
Mon hobby a été aussi de préparer la liturgie. J'ai eu la chance d'avoir eu une trentaine d'acolytes à Blegny. Tous les dimanche il y avait une dizaine pour servir la messe.
Et puis je me suis mis à écrire quatre petits livres. Le dernier " Prier avec saint Jean" va sortir au mois de décembre.

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